Je partage l'introduction au mémoire que j'ai écrit l'année dernière à la fin d'une formation triennale à la pédagogie Waldorf. Bonne lecture!
Langue et Musique
Depuis
plusieurs années, j’essaie d’approcher le lien subtil qui existe entre la
musique et les langues, étant proche moi-même des deux domaines : comment
le monde des sons unifie-t-il l’une et les autres? Aussi, une question m’habite
depuis le début de ma pratique d’enseignement de l’anglais dans une école
Waldorf :
pourquoi enseigne-t-on l’anglais aujourd’hui et qu’est-ce que cela implique dans l’épanouissement des enfants de notre époque?
Le choix du thème de ce mémoire a pour but de tisser un fil entre le premier et le deuxième de ces questionnements.
Dans la première partie,
j’observe d’abord la voix humaine dans son expression parlée, en faisant le
lien avec une dimension intime de l’être humain ; ensuite, je décris une
expérience d’étude de cette même voix dans son expression chantée, en lien avec
le monde de la musique; in fine, je
montre comment cette dimension sonore peut participer à l’apprentissage d’une
langue étrangère pour les élèves du cycle primaire.
C’est dans la deuxième partie
que j’introduis la réflexion sur la langue anglaise, dans sa nature actuelle de
langue véhiculaire mondiale.
A notre
époque contemporaine, l’anglais peut montrer une double facette : d’une
part, il apparaît comme la langue uniformisatrice
qui risque de s’imposer sur les autres; d’autre part, c’est une langue qui, par
son origine et par son usage actuel, se veut universelle, et révèle donc un aspect fédérateur et traditionnel.
A notre
époque contemporaine, l’anglais peut montrer une double facette : d’une
part, il apparaît comme la langue uniformisatrice
qui risque de s’imposer sur les autres; d’autre part, c’est une langue qui, par
son origine et par son usage actuel, se veut universelle, et révèle donc un aspect fédérateur et traditionnel.
La troisième partie
veut donner une image du plurilinguisme qui émerge de l’ouverture linguistique
actuelle ; il offre une possible lecture de l’écho que cela peut avoir en
l’homme de notre époque, si l’on garde une vision universaliste, plutôt que uniformisatrice.
En ce sens, je termine par la présentation de quelques activités expérimentées
avec les élèves de la première à la cinquième classe, en reprenant l’outil
musical introduit au début, qui participe à créer l’humeur universelle citée ci-dessus.
La pérégrination entre
ces trois domaines d’exploration veut aboutir à la présentation d’une possible
méthode d’enseignement des langues qui respecte l’être humain dans sa nature propre et, dans la mesure du possible, en
perspective de son évolution.
Sara Spigarelli
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